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Langue de pute
8 août 2013

Le travail c’est la…

Rebonjour lecteur et bienvenu dans le cercle thérapeutique anonyme de ceux qui n’en peuvent plus de supporter la connerie humaine poussée à son extremum !

Tu as lu récemment le rapport quasi incestueux qui existe entre les Martines et Le Téléphone et tu es peut-être resté sur ta faim quant à la crédibilité de mes propos. Je peux le comprendre lecteur, mais dis toi que ce blog est là pour démontrer et surtout donner tous les outils à toi, lecteur, pour les identifier, à défaut de t’en protéger (parce que moi-même, je n’ai pas encore trouvé d’autre solution que le lance-flamme… Solution relativement mal vue par les boss et le ministère de la Justice – z’ont aucun humour ses gens là !).

C’est pourquoi, je vais nonchalamment continuer mes petites histoires avec le rapport de Martine avec la notion de « travail ». Oui, oui, j’ai bien écrit la « notion de travail » et non « travail » parce qu’avant même d’aborder dans le détail le travail non-produit par une Martine, il faut déjà se pencher sur ce qu’elle entend par « travail » par rapport au reste de l’humanité.

D’après le Larousse en ligne, voilà ce que signifie le mot « travail » (http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/travail/79284?q=travail#78326 je te laisse aller lire tout ça si jamais t’as un doute parce que je vais quand même pas recopier ce qui a déjà été fait, on est au XXI° siècle!).

Bon ben dans le cas de Martine, « travail » et par extension « travailler » signifie :

Faire bosser les autres à sa place tout en étant payé à partager son temps théorique dédié au dit « travail » entre le téléphone (cf Allô tonton ??? Pourquoi tu…), ses copines (j’y viendrai peut-être un jour) et la cafetière de l’étage.

Je sais que tu trépignes d’impatience à l’idée de à l’idée que je te donne une anecdote croustillante ou un exemple bien concret mais tu vois, lecteur, dans ce cas précis, ça va être un peu plus compliqué que ça. Je m’explique, t’inquiètes !

La Martine est programmée pour ne rien branler, c’est génétique presque. Tout en elle la pousse à fuir cette activité qui risquerait de flinguer sa manucure / générer un mal de tête / lui demander de la concentration / lui demander un effort de pensée créative (raye la mention inutile – enfin si t'en trouves une hein !).

La mienne est passée maîtresse dans l’art de balancer le boulot aux autres. Note bien que « les autres » se résume à « moi »…

Depuis son arrivée, elle n’a cessé de répétée qu’elle n’arrivait pas à s’en sortir avec tout ce qui lui tombait dessus (faut lui reconnaître qu’elle a une charge de travail qui justifie un son poste à temps plein et encore…). Sauf que, si tu as lu le post « Allô Tonton ??? » tu sais pourquoi ses journées ne lui permettent pas de réaliser ce pour quoi elle est payée.

Sur une plage horaire de 8 heures à 17 heures, si tu prends 2h30 pour manger, 2h30 pour causer avec les copines et boire du café, et les trois-quart du reste pour organiser tes week-ends et tes virées avec tes potes, normal que tu n’arrives plus à faire ton taf.

Là, chacun d’entre toi se dit que c’est pas possible, que je délire et que j'en rajoute pour donner un peu de force à mon histoire. En somme que je mythone un peu pour faire mon intéressant quoi… Eh ben désolé de vous contredire mais c’est juste ma réalité quotidienne.

Là où je bosse, c’est chacun son champ d’expertise autour d’une thématique commune. Les champs d’expertises sont vraiment très éloignés les uns des autres, d'où cette logique adoptée.

Eh bien, après 18 mois parmi nous, ma Martine a réussi le coup de maître de me refourguer une partie de son taf sous prétexte donc qu’elle ne s’en sortait pas. À cette époque, j’avais une baisse d’activité et j’ai accepté, trop gentil et naïf que j’étais à vouloir aider mon prochain (ça m’apprendra à vouloir la jouer cool au taf tiens !).

Et alors que je commençais un jour à me mettre dans ce fameux dossier qui, selon ma Martine, serait super passionnant et vraiment très enrichissant pour moi (tu la vois bien là, lecteur, la couche de vaseline qu’elle étale sur mon fondement ?), j’ai compris que ce n’était qu’un dossier de merde avec tellement de variables et d’inconnues que c’était un coup à se casser les dents dessus en beauté.

Fort de ce constat, je tente une pointe d’humour sur un ton léger et faussement amical comme j'en ai le secret : «  mais en fait, tu m’as refilé la plus belle merde de ton stock » lui dis-je avec humour alors que ça faisait une semaine que j’essayais de démêler les tenants et aboutissants du bordel. Et là, alors que je m’attendais à ce qu’elle compatisse, cette bourrique (pour ne pas employer un qualificatif tel que « connasse » ou « salope » – parce que les gros mots sont interdits ici !!!), elle me dit le plus joyeusement du monde « mais pourquoi crois-tu que je t’ai refilé !!!) avec une telle franchise et une telle innocence dans la voix que ce ne pouvait être que vrai (fallait y être pour comprendre mais là, je te demande de me croire sur parole, lecteur).

Bref, j’encaisse et finalement en trois semaines je viens à bout de ce dossier (en plus des autres que j’ai à traiter normalement hein !).

Peu de temps après, ma Martine a réussi a décroché une sorte de promotion qui, au passage, devrait lui ajouter encore une certaine charge de travail… J’ai hâte qu’elle revienne vers moi pour tenter de m’en refiler. Je l’attends de pied ferme.

Alors, ami lecteur, si un jour tu vois une Martine s’approcher de toi, toute sucre, toute miel, avec une demande du style, tu veux pas m’aider à m’en sortir avec mon boulot, j’en ai trop », commence par faire avec elle/lui le détail de son planning d’une journée type et montre lui qu’elle/il peut très bien s’en sortir si d’aventure elle/il se mettait à faire se pour quoi on lui verse un salaire chaque mois.

L'emmerdeur

 

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